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Le miracle d’Haïfa : un adolescent sauvé après une frappe de missile

Secouristes du MDA et courage ont permis de sauver la vie d’un blessé grave

La vie du blessé grave de la frappe de missile à Haïfa a été sauvée grâce à la présence d’esprit et au courage d’une secouriste et d’un paramédic du Maguen David Adom (MDA). Le premier soin a été donné par Dalia, la secouriste, qui, par miracle, se trouvait à quelques centaines de mètres seulement, sur le chemin du retour de sa garde.

Le miracle d’Haïfa : un adolescent sauvé après une frappe de missile

La vie du blessé grave de la frappe de missile à Haïfa a été sauvée grâce à la présence d’esprit et au courage d’une secouriste et d’un paramédic du Maguen David Adom (MDA). Le premier soin a été donné par Dalia, la secouriste, qui, par miracle, se trouvait à quelques centaines de mètres seulement, sur le chemin du retour de sa garde.

 

Le vendredi 20 juin dernier, le père d’Eti Mason, 16 ans, originaire de Netanya, était venu le chercher pour le ramener chez lui à Kiryat Ata, après qu’il ait séjourné chez le compagnon de sa mère à Tirat Carmel.

 

Pendant le trajet, ils ont reçu une alerte téléphonique signalant un tir imminent de missiles iraniens et l’activation prochaine d’une sirène. Le père a arrêté la voiture sur le bas-côté, sous un pont en béton, et tous deux sont sortis rapidement pour se diriger vers un abri souterrain dans un parking. Malheureusement, le missile iranien les a précédés : il est tombé à proximité et ils ont tous deux été gravement blessés par des éclats et l’onde de choc.

 

Peu avant la chute du missile, Dalia Farihat, secouriste en médecine d’urgence du MDA, avait terminé son service du matin au centre d’appel du MDA. Sur le même trajet, l’alerte l’a également surprise à quelques centaines de mètres d’Eti et de son père. Heureusement, elle n’a pas été blessée. Elle a rapidement identifié la zone de l’impact et, avec beaucoup de sang-froid, a localisé Eti et son père pour leur prodiguer les premiers soins, notamment un arrêt des hémorragies, qui s’est avéré crucial.

 

Dalia raconte :
« L’alerte m’a surprise sur la route et, faute d’abri à proximité, je me suis allongée sur le trottoir en me protégeant selon les consignes du Home Front Command. À ce moment-là, le père d’Eti a remarqué que son fils saignait abondamment et lui a sauvé la vie en utilisant sa chemise pour arrêter le saignement. À mon arrivée, je l’ai remplacé. »

 

À quelques centaines de mètres de là, le paramédic du MDA Ahmad Zidan et sa famille se trouvaient dans un abri lorsque leur maison a été gravement endommagée par l’onde de choc du missile.
« J’étais chez moi, raconte-t-il, et dès que j’ai reçu l’alerte du Home Front Command, je suis entré dans l’abri avec ma famille. Quelques minutes plus tard, nous avons entendu un bruit très fort et ressenti l’onde de choc. En sortant, j’ai vu que les fenêtres de ma maison étaient brisées et que de nombreux morceaux de verre jonchaient le sol. »

 

« J’ai signalé la chute du missile au centre 101 du MDA et suis parti inspecter la zone pour m’assurer qu’il n’y avait pas d’autres blessés nécessitant une assistance médicale. En parallèle, le centre du MDA m’a envoyé sur le lieu où se trouvaient Eti et son père. Je suis arrivé avec l’ambulance de soins intensifs qui était en alerte avec moi. J’ai rejoint Dalia et ensemble, nous leur avons prodigué des soins vitaux. D’autres équipes du MDA sont arrivées sur place et ont évacué les blessés en urgence à l’hôpital, dans un état grave. »

 

Le week-end dernier, Ahmad et Dalia se sont rendus chez Eti, qui avait entre-temps quitté l’hôpital. Il les a embrassés et émus en leur disant : « Merci, vous êtes des héros. »

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