Nissim SASI

Le 7 octobre, à 7h30 du matin, je participais aux célébrations de Simhat Torah, lorsque j'ai reçu un appel me demandant de me présenter au poste de Netanya.
J'ai immédiatement tout laissé tomber, j'ai ramené mon fils à la maison et je suis parti vers le sud avec mon équipe, toujours vêtu de vêtements de fête.
Nous sommes arrivés au poste d'Ofakim à dix heures du matin, sans savoir ce qui nous attendait. Le premier appel que nous avons reçu faisait état de blessés par balles. Nous nous rendions sur les lieux lorsqu'un véhicule de police nous a arrêtés. Trois officiers des forces spéciales en sont sortis, nous avertissant des fusillades à proximité, et nous ont escortés sur les lieux pour assurer notre sécurité.

Quatre victimes ont été sauvées de la fusillade et transportées jusqu'à nous. Nous leur avons rapidement prodigué des soins vitaux et les avons évacuées vers l'hôpital Soroka.

Les rapports faisaient état de blessés qui continuaient d'arriver, et dès que nous avons transféré les patients à l'hôpital, nous sommes retournés dans le brasier.

Un officier des forces spéciales gravement blessé a été amené à notre unité de soins intensifs à Ofakim. J'ai lu dans ses yeux une peur mortelle. Après que j'ai réussi à stabiliser son état, il m'a souri en signe de gratitude. Je n'oublierai jamais ce sourire.

Nous avons évacué l'officier vers l'hôpital, puis nous sommes repartis vers le champ de bataille sans hésiter.

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